L’année 2024 marque une période critique pour la lutte contre le changement climatique. Alors que le monde a connu des températures records et des catastrophes météorologiques de grande ampleur, la COP29 s’ouvre à Bakou avec un enjeu crucial : établir un nouvel objectif ambitieux de financement pour la lutte contre le changement climatique, remplaçant le seuil de 100 milliards de dollars fixés en 2009.
Simon Stiell, le Chef des Nations Unies pour le climat, a rappelé, lundi 11 novembre 2024, aux délégués l’urgence d’agir : « Le financement de la lutte contre le changement climatique n’est pas une charité, mais une nécessité pour le bien-être de tous. ». En effet, chaque pays, des plus riches aux plus vulnérables, est touché par les effets du réchauffement climatique.
Stiell a également mis en avant l’importance d’un accord mondial pour assurer la résilience économique mondiale, prévenir une dégradation de la compétitivité économique et éviter une instabilité accrue. Avec des initiatives comme l’Article 6 de l’Accord de Paris qui promeut les marchés d’échange de carbone, les négociateurs de la COP29 travaillent à la mise en œuvre de solutions concrètes pour contenir le réchauffement sous 1,5 °C.
Les discussions à Bakou englobent aussi les défis de la migration climatique. Les populations des régions les plus exposées, de la Corne de l’Afrique aux zones côtières du Bangladesh, subissent déjà de plein fouet les effets de phénomènes climatiques extrêmes. Amy Pope, Directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), appelle à des solutions durables pour aider les communautés à rester et s’adapter dans leurs pays.
L’urgence climatique ne se limite plus à une simple prise de conscience. Cette COP29 représente un moment historique où les décisions prises pourront redéfinir l’avenir environnemental mondial. La question est désormais de savoir si les dirigeants et négociateurs présents sauront être à la hauteur de ce défi crucial pour la planète.
A noter que l’événement, qui se tient du 11 au 22 novembre dans la capitale azerbaïdjanaise, a réuni les représentants de la CCNUCC pour définir des actions concrètes.
Le Hautpanel