Kim Jong Un, Secrétaire général du Parti du travail de Corée, Président des affaires d’Etat de la République populaire démocratique de Corée et Commandant suprême des forces armées de la République populaire démocratique de Corée, a donné le 23 mars de l’an 111 du Juche (2022) l’ordre autographe d’effectuer le lancement d’essai du missile balistique intercontinental de nouveau type « Hwasongpho-17 » des forces armées stratégiques de la RPDC.
L’UE condamne la Corée du Nord pour le tir de missile balistique
Par ailleurs, l’UE a, dans une declaration publiée vendredi, condamné fermement le lancement par la RPDC d’un missile balistique intercontinental le 24 mars.
Selon notre source, il s’agit d’une violation de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et d’une grave menace pour la paix et la sécurité internationales et régionales. L’UE demande à la RPDC de s’abstenir de toute nouvelle action susceptible d’aggraver les tensions internationales ou régionales. La RPDC doit se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies en abandonnant toutes ses armes nucléaires, ses autres armes de destruction massive, ses programmes de missiles balistiques et ses programmes nucléaires existants, de manière complète, vérifiable et irréversible, et cesser immédiatement toutes les activités connexes.
“La RPDC ne peut pas avoir le statut d’État doté d’armes nucléaires. L’UE appelle tous les membres des Nations unies à prendre des mesures pour mettre pleinement en œuvre les sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies”, a décaré le haut représentant de l’UE, Josep Borrell.
Et d’ajouter : ” L’UE est prête à mettre en œuvre et à compléter, si nécessaire, toute action qui pourrait être entreprise par le Conseil de sécurité des Nations unies en réponse à cet événement. Les violations flagrantes du droit international par la RPDC détournent les ressources de son propre peuple, empêchent son développement économique et compromettent le bien-être de son peuple. L’UE exhorte la RPDC à cesser ses actions déstabilisatrices, à respecter le droit international et à reprendre le dialogue avec les partenaires concernés. L’UE est prête à soutenir tout processus diplomatique significatif”.
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