Plus de 100 policiers kenyans arrivent à Port-au-Prince pour renforcer la mission de sécurité en Haïti, une mission confrontée à un avenir incertain après le gel partiel du financement américain jeudi 6 février.
Ce renfort survient alors que les gangs armés contrôlent une grande partie de la capitale haïtienne et d’autres zones du pays.
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a reconnu que la mission actuelle, soutenue par les Nations Unies, est insuffisante face à l’ampleur de la crise.
Bien que les États-Unis aient suspendu une partie de leur aide, une dérogation a été accordée pour débloquer 40,7 millions de dollars d’aide à la Police nationale haïtienne et à la mission de sécurité.
Les autorités haïtiennes espèrent que cette aide permettra de renforcer les efforts contre les gangs, mais la situation reste précaire, avec de nombreux déplacés fuyant vers la République dominicaine voisine.