Le secrétaire technique du comité multi sectoriel de lutte contre le coronavirus (COVID-19), le Dr. Jean Jacques Muyembe Tamfum, a expliqué lundi 04 mai 2020, aux membres du conseil des ministres que la République démocratique du Congo n’a plus aucun cas importé de l’épidémie du Covid-19 et les contaminations observées sont locales.
S’exprimant en visioconférence, le Dr Muyembe a donné les principales indications et informations au Conseil des Ministres notamment la fin de cas importés de l’épidémie, et que toutess les contaminations observées sont locales.
Le Directeur Général de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), a signalé que la croissance exponentielle tant redoutée n’a pas eu lieu en RDC.
A cet effet, les mesures prises par le gouvernement central sous la vigilance du secrétariat technique du comité multisectoriel de la lutte contre le COVID-19 , a porté ses fruits notamment le confinement de la Gombe, dont les objectifs poursuivis ont été rencontrés en très grande partie. La baisse de nombre des contaminés, du dépistage de plusieurs contacts et la désinfectation des bâtiments, a expliqué Muyembe.
En ce qui concerne, la riposte dans la partie Est du pays, Jean Jacques Muyembe déclare que l ’expérience puisée à l’occasion de la riposte contre EBOLA y est pour beaucoup, il semble avoir porté ses fruits puisque aucune contamination nouvelle n’a été signalée.
Passant en revue la revue la situation des malades, le Dr. Muyembe précise que les personnes dont l’âge est situé entre 50 et 60 ans sont les plus atteints. L’écomorbidité est un facteur aggravant du COVID-19.
Il y a de plus en plus des femmes atteintes, ce qui constitue un risque réel pour les enfants en bas âge.
La contamination au niveau des prisons risque d’être un facteur de propagation à grande échelle dans notre société, en particulier si la prison de Makala devrait être concernée, en raison de son surpeuplement, a conclu Muyembe.
A l’issue de son exposé, un débat a été lancé à propos des possibilités de désengorgement des prisons.
Parmi les pistes explorées, il y a la voie de libération conditionnelle, de liberté provisoire à accorder aux personnes privées de liberté mais ne présentant aucun risque à l’instar du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, ainsi que les personnes condamnées à des peines mineures.
La possibilité pour le Président de la République d’user de son droit de grâce a été également évoquée le tout sous les observations exigeantes du Ministre des Droits Humains rappelant les recommandations des instances internationales à ce sujet.
Le Hautpanel