Les États-Unis concluent un accord avec l’Université Emory pour résoudre une plainte de discrimination anti-musulmane et anti-palestinienne
Le 18 janvier 2025, le ministère de l’Éducation des États-Unis annonce la conclusion d’un accord avec l’Université Emory à Atlanta, en Géorgie, pour traiter les préoccupations liées à la discrimination envers les étudiants musulmans, arabes et palestiniens. Cette décision fait suite à des manifestations sur les campus dénonçant le soutien américain aux actions d’Israël à Gaza, ainsi qu’aux investissements universitaires dans des entreprises liées à l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
L’accord exige qu’Emory révise ses politiques de non-discrimination et ses procédures concernant les protestations, ainsi que sa définition du harcèlement, en tenant compte de l’ascendance partagée réelle ou perçue. L’université s’engage également à fournir des formations et à mener des enquêtes pour évaluer sa gestion des manifestations sur le campus, survenues après l’assaut d’Israël sur Gaza en réponse à une attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Bien qu’Emory affirme n’avoir commis aucun acte répréhensible, elle accepte volontairement de signer cet accord pour renforcer ses politiques de lutte contre la discrimination. Cette démarche survient dans un contexte où les incidents anti-palestiniens, islamophobes et antisémites sont en hausse, selon les défenseurs des droits.
En vertu du titre VI de la loi sur les droits civiques de 1964, la discrimination raciale dans les programmes éducatifs bénéficiant de financements fédéraux est interdite. Cet accord entre le ministère de l’Éducation et l’Université Emory illustre l’engagement des États-Unis à garantir un environnement universitaire inclusif et respectueux pour tous les étudiants.