Alors que l’Assemblée nationale débat ce lundi 3 février du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, le gouvernement tente d’apaiser les tensions.
La ministre du Travail, Catherine Vautrin, annonce que, malgré les ajustements, le déficit de la « Sécu » atteindra environ 23 milliards d’euros en 2025, bien au-delà des 16 milliards initialement prévus par le gouvernement Barnier.
Face à la menace d’une censure, l’exécutif multiplie les gestes en direction des députés socialistes. Le Premier ministre, François Bayrou, confirme samedi soir qu’il utilisera l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote.
Pour éviter une crise politique, le gouvernement apporte plusieurs modifications afin de rallier une partie de l’opposition à sa cause.
Parmi les concessions les plus récentes, Catherine Vautrin annonce une augmentation significative du fonds d’urgence destiné aux Ehpad.
Ce fonds, initialement fixé à 100 millions d’euros, passe à 300 millions d’euros, répondant ainsi aux préoccupations exprimées par le Parti socialiste depuis le début des négociations en janvier.
Avec ces ajustements, l’exécutif espère calmer les tensions et empêcher une motion de censure qui pourrait compromettre l’adoption du budget.
Reste à savoir si ces efforts suffiront à convaincre les députés socialistes de ne pas renverser le gouvernement.