Le Rassemblement national et douze personnes, dont Marine Le Pen, font appel de leur condamnation dans l’affaire des assistants d’eurodéputés.
Le jugement du 31 mars 2025 les accuse d’avoir détourné près de 4 millions d’euros du Parlement européen entre 2004 et 2016.
Le tribunal correctionnel de Paris condamne ce vendredi 11 avril 2025, Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité immédiate et à quatre ans de prison, dont deux fermes, sous bracelet électronique.
La justice estime qu’elle se trouve au cœur du système de détournement de fonds. Cette décision empêche, pour le moment, sa candidature à l’élection présidentielle de 2027.
La moitié des condamnés acceptent leur peine, mais Marine Le Pen et plusieurs cadres du RN refusent. Ils dénoncent un “scandale démocratique” et parlent d’une “ingérence des magistrats”.
Le procès en appel se tient au premier semestre 2026, avec une décision attendue à l’été.
Le tribunal reproche à Marine Le Pen son absence de reconnaissance des faits et son manque de conscience des responsabilités liées à sa fonction politique.