Ce samedi 13 juin 2020, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées en plein centre de Paris pour protester contre les violences policières et le racisme.
Un groupe de pression réclame justice pour Adama Traoré, un jeune homme noir décédé en garde à vue en 2016.
Ce mouvement de protestation contre la violence policière et le racisme s’est répandu un peu partout dans le monde depuis la mort de George Floyd, un afro-américain tué par un policier blanc après avoir appuyer son genoux sur son cou durant plus de huit minutes.
Des tirs des gaz lacrymogènes ont été utilisés par la Police sur des manifestants pour éloigner la foule à Paris.
Il sied de rappeler que ces rassemblements de protestation ont été rallumés la semaine dernière après qu’un officier de la police française a déclaré avoir reçu près de 1.500 plaintes contre des policiers l’année dernière, dont la moitié pour des violences présumées.
Face à des plaintes grandissantes, les syndicats de la police française ont manifesté pour dire qu’ils étaient injustement étiquetés comme racistes à cause du comportement de quelques officiers extrémistes. Ils ont par ailleurs, souligné l’insuffisance d’outils pour s’occuper des suspects violents.
A cet effet, le ministre de l’Intérieur a promis au cours de cette semaine d’éliminer le racisme et a annoncé une interdiction d’étranglement de la police lors des arrestations. Lors de sa rencontre vendredi soir avec les syndicats de la police, il a déclaré que la police commencerait à expérimenter l’utilisation accrue des pistolets paralysants à l’avenir.
Le Hautpanel