Dans une interview de vérité sur la classe politique congolaise, Georges Milumbu, expert en éducation, s’est confié ce dimanche 24 mai 2020 à la rédaction de Lehautpanel.com:
« Le contexte du Covid 19 a montré toutes les limites de la globalisation de l’économie et de la connaissance, qui en réalité est un capitalisme sauvage au profit d’une minorité très riche et au détriment d’une majorité cruellement pauvre. Ce contexte de COVID 19 est une opportunité pour la RDC de s’émanciper de cette emprise déshumanisante par des initiatives courageuse d’un modèle du développement selon les opportunités et la potentialité congolaise et au rythme des valeurs congolaises.
La coalition FCC-CACH est une opportunité qui ouvre la voie à cette émancipation congolaise et une leçon pour l’alternance en Afrique. L’économie Occidentale a comme aspirateur contre son COVID19, la RDC pour sa santé économique, climatique. Kabila a déclenché cette émancipation par l’organisation des élections avec les ressources propres qui amène Félix au pouvoir, la loi minière, etc. Félix est conseillé à perpétuer cette culture, s’attaquer à Kabila c’est étouffer l’émancipation naissante en RDC et en Afrique.
Avec l’amour au centre de toute action, le défi de Félix est de plonger la RDC dans cette émancipation économique et de la connaissance pour honorer la mémoire des pères de l’indépendance de la RDC.
La coalition FCC-CACH se résume à deux personnalités (Felix T et JKK), les autres personnes sont de personnages de la coalition. Retenons que le FCC n’a pas besoin du MLC pour déchoir un cadre de l’UDPS du bureau, sa majorité seule lui suffit. La réalité de la coalisation est plus au niveau national que dans les provinces.
Si la coalition tombe, c’est la cohabitation qui prend place et le camp de JKK dirige seul les institutions, les lois du pays constatent la majorité et n’en crée pas, celle-ci est une question de loyauté même sans le label FCC et CACH.
La dissolution de l’assemblée est un saut dans l’inconnu, ce sera le rendez-vous du renouvellement de la classe politique. L’UDPS et le PPRD ne peuvent pas prétendre être les maitres du jeu. Car tout peut arriver, le peuple aura le droit et le devoir de réclamer en même temps les élections générales.
Le contexte actuel, la gestion du programme de 100 jours par l’UDPS et l’UNC ouvrira grandement la porte du renouvellement de la classe politique. La faiblesse dans la gestion de ce programme ne reflète pas l’idéologie d’un parti, mais plus de la faiblesse du capital humain congolais dans toutes les structures politique en RDC. Georges Milumbu recommande aux jeunes de se former pour améliorer leur capital de la performance individuelle, c’est le reflet de la RDC dans tous les domaines.
Le débat actuel sur les personnes (Pascal Mukuna, Jean M. Kabund, Alain ou Ibrahim dit Kabila, Joseph Kabila) ne relève que de pire distraction, en quoi ce débat réduit les effets de la faim, de l’insécurité, de malaria, de l’enrichissement illicite et autres antivaleurs ? Le peuple devient de plus en plus vigilent et capable de s’assumer pour une autre RDC, car le changement est une loi.
La RDC n’est pas Kinshasa, l’état de droit ne se résume pas au rapport de force, l’état des magistrats, cela doit être un état d’esprit, la culture de devoir et de droit dans tous les domaines de la vie de la nation. C’est le changement de la manière de faire et d’agir. C’est le socle du changement de mentalité. Autrement ce sera du déjà vu et du déjà entendu. Une autre RDC est possible car le changement est une loi.
Avec son slogan une autre RDC est possible, Georges Milumbu demande aux jeunes d’améliorer leur capital, qu’ils se prennent en charge pour une autre RDC. Enfant de la veuve.
Le Hautpanel