Les réactions fusent de partout après les ordonnances présidentielles nommant de nouveaux animateurs de petites territoriales. Si un camp se réjouit, un autre manifeste son mécontentement.
Le député provincial et questeur de l’assemblée provinciale du Kasaï, Gaston Dodo Piema, s’indigne du fait que les députés provinciaux n’ont pas été consultés. D’après lui, nommer des administrateurs, maires et bourgmestres, sans la moindre consultation des députés, est une façon de les considérer comme des “panthères”.
« Nous sommes députés provinciaux, mais on nomme les administrateurs des territoires et les bourgmestres sans nous consulter. Je ne sais pas si nous sommes les panthères des députés nationaux ou les moindres des autres », s’est-il lamenté.
Reconnaissant très bien que les ordonnances présidentielles sont inattaquables, le questeur de l’organe délibérant du Kasaï exige la consultation des députés provinciaux pour les nominations des bourgmestres des Communes rurales.
« Nous avons une crainte que demain, ça sera les bourgmestres des Communes rurales. Nous demandons la représentation provinciale. Nous devons être aussi consultés. On ne critique pas les ordonnances du chef de l’État mais il serait mieux qu’on équilibre lors de nomination des bourgmestres des Communes rurales. Le chef de l’État a besoin de tout le monde et le Kasaï fait partie de son fief. Il ne faut pas qu’on crée des mécontentements », a déclaré ce député provincial.
Pour rappel, le chef de l’État a, dans les ordonnances lues le samedi dernier à la chaîne nationale (RTNC), nommé de nouveaux administrateurs, maires et bourgmestres des Communes urbaines sur toute l’étendue de la République.
Janderson Nyembue