Un phénomène inquiétant prend de l’ampleur à Kinshasa : les jeux de hasard, et plus particulièrement les paris sportifs. Ce qui surprend, c’est que en ce lundi 13 janvier 2025 de nombreuses femmes, jeunes filles et dames, s’y adonnent désormais avec passion, alors que ces jeux étaient autrefois dominés par les hommes.
Chaque matin, dans les points de paris sportifs de la capitale de la République démocratique du Congo, on voit de plus en plus de groupes de jeunes femmes qui tentent leur chance. Elles maîtrisent les différentes combinaisons et espèrent gagner de grosses sommes d’argent. Du matin au soir, elles restent dans les boutiques et autres lieux de paris, déterminées à remporter des gains importants. Fait encore plus surprenant, des femmes plus âgées participent également à ces activités.
Dans les universités de Kinshasa, le phénomène devient également courant.
Les étudiantes et étudiants passent de longues heures à suivre les matchs sur lesquels ils ont parié, que ce soit sur place ou sur leurs téléphones.
Ils sont devenus accros à ces jeux, au point de négliger leurs études.
Ce comportement reflète la dégradation de la situation sociale et économique que traverse la population congolaise. Face à un avenir incertain, beaucoup espèrent trouver de quoi survivre grâce aux paris sportifs. Le gouvernement congolais est appelé à intervenir dans ce secteur en imposant des taxes pour renforcer les finances de l’État.
Les sociétés de paris non agréées doivent régulariser leur situation auprès des autorités compétentes afin d’assurer une meilleure mobilisation des recettes publiques.
Le ministère du Travail doit également surveiller de près le fonctionnement de ces entreprises, car la majorité des employés ne bénéficient pas de contrats stables. Ils sont souvent payés en fonction des recettes et peuvent être licenciés sans aucune indemnité.
Une régulation stricte est nécessaire pour protéger les travailleurs et garantir un environnement plus équitable.
Le Hautpanel