L’ Angola a adhéré officiellement à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), lundi 21 septembre 2020, à Vienne, en Autriche, avec la remise des trois instruments juridiques à cette entité des Nations Unies, a rapporté l’Agence de presse Angolaise (ANGOP).
Teodolinda Rosa Rodrigues Coelho, ambassadeur d’Angola en Autriche, a remis les trois instruments au directeur général de l’agence, Mariano Grossi, en marge de la 64e session ordinaire de la Conférence générale de l’AIEA, principal organe de cette organisation internationale.
L’ Ambassadeur Teodolinda Rosa Rodrigues Coelho a souligné qu’avec le dépôt de ces trois instruments juridiques, l’Angola «renforce» son engagement à utiliser la science et la technologie nucléaires à des fins pacifiques.
L ‘Assemblée nationale de l’Angola avait approuvé, en décembre 2019, les trois instruments, dont le dépôt fait de l’Angola , État partie à la Convention sur la sûreté nucléaire, à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires (CPPNM) et à son amendement respectif.
Au cours de cette cérémonie, le directeur général de l’AIEA, a saisi l’occasion pour offrir à l’Angola des moyens et du matériel pour la détection rapide du Covid-19, contribuant ainsi aux efforts du Gouvernement angolais de la lutte contre la pandémie de Covid19.
L’Angola est membre de l’AIEA depuis novembre 1999 et a signé un accord de partenariat pour la période 2019-2023, d’une valeur de 2,9 millions d’euros.
La Convention sur la protection physique des matières nucléaires (CPPNM), adoptée en 1979, compte 162 États parties, dont 125 pays, dont l’Angola, font également partie de son amendement.
Cette convention se concentre sur la protection physique des matières nucléaires utilisées à des fins pacifiques pendant le transport international.
Et la Convention sur la sûreté nucléaire, adoptée en 1994, comprend 89 États parties et oblige les membres qui exploitent des centrales nucléaires terrestres civiles à maintenir un niveau de sécurité élevé.
Concernant l’amendement de l’AIEA, il est entré en vigueur le 8 mai 2016 et prévoit également l’élargissement de la coopération, le partage d’informations entre les États parties pour la localisation et la récupération de matériel perdu et / ou éventuellement volé lors d’actions de sabotage.
La source précise que ce document traite de la mise en œuvre de projets en Angola, dans les domaines de la santé et de la nutrition, de l’alimentation et de l’agriculture, de l’eau et de l’environnement, de l’énergie et de l’industrie, de la protection et de la sécurité contre les radiations, de la production animale et de la fabrication de vaccins pour les animaux.
Le Hautpanel