Le Congrès National Congolais (CNC), est sorti de son silence pour dénoncer les sanctions prises en l’encontre de son président national et autorité morale, l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala.
Au cours d’un point de presse tenu ce mercredi 28 Octobre 2020, au siège de ce parti, à Limete, le porte-parole du CNC, Harold Badibanga, a déclaré que les sanctions prises contre Pius Muabilu sont sans aucune conséquence juridique car non prévue par les statuts de leur regroupement.
« La suspension infligée à l’autorité morale du CNC est sans aucune conséquence juridique car non prévue par les statuts du regroupement », a déclaré Harold Badibanga, ajoutant qu’il se réserve le droit de saisir les instances judiciaires de la République, en vue de porter lesdits faits pour sanction et juste réparation.
Par ailleurs, le porte-parole du CNC appelle ses militants à ne jamais céder aux provocations ni croire aux fausses rumeurs des réseaux sociaux, à ne prendre aucune position au regard des enjeux de l’heure sans la moindre autorisation de la hiérarchie du parti.
Le CNC dénonce le montage, confirmé par les appels téléphoniques de certains cadres de la plateforme AA/a lors de ladite réunion qui sont animés d’une haine et d’un acharnement sans précédent pour influencer cette violation flagrante des statuts.
La participation du ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu, à la prestation de serment des juges constitutionnels est à la base de sa désapprobation par les membres du regroupement politique AA/a.
Harold Badibanga rappelle qu’un ministre en fonction est au service des institutions de l’État et non de son parti. Et que la présence de son autorité morale à la séance de prestation de serment des juges constitutionnels reste un acte d’ homme d’État, ceci traduit même l’esprit de l’article 97 alinéa 2 de la Constitution.
Face aux rumeurs qui circulent ces derniers temps dans la capitale, Pius Muabilu réaffirme son appartenance au Front Commun pour le Congo, apprend-on.
Le Hautpanel