Depuis près de six mois environs, les artères principales de la ville province de Kinshasa sont complètement dans le noir.
Ce qui signifie que la société nationale électricité (SNEL), n’assure ni l’entretien, ni l’allumage des poteaux installés le long des artères de la ville par l’ancien régime Kabiliste.
Cependant, si l’on regarde attentivement sur toutes les factures de consommation d’électricité , la SNEL retient 1% (un pourcent) du montant à payer hors TVA par les consommateurs pour l’éclairage public.
Cette façon de fonctionner plonge la ville dans l’obscurité totale et c’est ainsi que les bandits profitent d’attaquer les paisibles citoyens et de commettre leur forfait .
Outre, le manque d’éclairage des artères principales, les voyous s’arrangent pour aller organiser des coups non loin de ces lieux.
Les observateurs avertis signalent que cette situation serait à la base de 6 accidents et 8 crimes sur 10, commis dans les milieux obscurs ou les endroits non éclairés.
La société nationale d’électricité devra aider l’État à réduire le nombre de crimes et d’accidents dans les milieux tant urbains que ruraux. Surtout lorsqu’on sait que c’est le consommateur d’électricité qui contribue à améliorer l’éclairage public.
Si l’utilisation ou l’affectation de l’argent du contribuable destiné à l’éclairage public pour autres dépenses est un détournement pur et simple.
Le Hautpanel