Les États-Unis mènent des frappes aériennes ce samedi 1 février contre des combattants de l’État islamique (EI) en Somalie. Ils visent un chef jihadiste et d’autres terroristes. Les attaques détruisent leurs cachettes et éliminent plusieurs d’entre eux sans toucher les civils.
L’identité du chef visé reste inconnue. Plusieurs agents sont tués. Les frappes ont lieu dans les monts Golis, au nord du pays, et affaiblissent l’EI.
Ces frappes, menées par drones, touchent précisément leurs cibles. Le nombre exact de victimes est incertain, mais des chefs terroristes sont atteints.
Elles répondent à un attentat aux États-Unis début janvier, où un ex-militaire a foncé dans une foule, tuant plusieurs personnes. Un drapeau de l’EI est retrouvé dans son véhicule, et il exprime son soutien au groupe.
L’EI est moins présent en Somalie que les shebab affiliés à Al-Qaïda, mais il gagne en influence. Un chef important contrôle le réseau jihadiste dans le pays.