Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accordé une audience mercredi à la Cité de l’Union africaine, à Mme Pramila Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en charge de la prévention des violences sexuelles liées aux conflits, venue lui réaffirmer l’engagement des Nations unies à soutenir ses efforts et engagements dans la lutte contre les violences sexuelles.
Accompagnée par la représentante du Secrétaire général des Nations –unies en RDC, Leila Zerrougui, Mme Patten, s’est réjouie de son entretien avec le Chef de l’Etat congolais, en le qualifiant de «très bon et très encourageant.
Pour sa part, Felix Tshisekedi lui a exprimé son engagement à lutter contre toutes formes de violences sexuelles en RDC.
Sa visite, a-t-il ajouté, s’inscrivait également dans la nécessité de son bureau de signer avec le gouvernement congolais un addendum, afin d’apporter une réponse beaucoup plus structurée à cette question des violences sexuelles liées aux conflits.
Elle a rappelé que, mardi dernier, elle a remis un certificat à la Première Dame, Denise Nyakeru, la nommant «championne de la prévention des violences sexuelles liées aux conflits».
La haute fonctionnaire des Nations-Unies a indiqué, par ailleurs, que pour prévenir les violences sexuelles liées aux conflits en RDC, son bureau a signé un addendum avec le gouvernement congolais qui porte sur un certain nombre de points essentiels, à savoir, la prévention à travers la justice, la protection et la participation des Femmes et aussi la mobilisation communautaire de même que l’importance de s’attaquer aux causes profondes des violences sexuelles, qui incluent une discrimination des femmes, la pauvreté, la marginalisation des femmes ainsi que la prolifération des armes qui sont les facteurs invisibles conduisant aux violences sexuelles.
Dans cette lutte, a dit Mme Patten, il n’y a pas que les femmes comme victimes visibles et homogènes, car il y a aussi les enfants et les hommes.
La MONUSCO doit appuyer les efforts du gouvernement dans cette lutte car depuis que le Président Félix Tshisekedi est à la tête du pays, il a toujours envoyé des signaux très forts réaffirmant sa volonté de l’implantation d’un État de droit pour lutter contre l’impunité, a déclaré Pramila Patten.
Le Hautpanel/Pax Nkembo