Dans une déclaration retentissante publiée le dimanche 17 novembre 2024 sur son compte X, Moïse Katumbi Chapwe, opposant politique et président du parti Ensemble pour la République, a vivement critiqué le président Félix Tshisekedi, l’accusant de chercher à se maintenir au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels.
Réagissant à l’adresse de Tshisekedi la veille (16 novembre) à la Place de la Poste à Lubumbashi, Katumbi a dénoncé une « série de mensonges » et une tentative d’interprétation erronée de l’article 217 de la Constitution congolaise. Selon lui, cette manœuvre viserait à justifier des modifications constitutionnelles pour prolonger un second mandat qu’il qualifie d’« usurpé ».
Il a également condamné les propos de Félix Tshisekedi qualifiant la Constitution actuelle de texte « concocté à l’étranger par des étrangers », affirmant que cette déclaration traduit une méconnaissance des principes juridiques fondamentaux. Pour Katumbi, la souveraineté du peuple congolais ne saurait être manipulée sous prétexte de réformes opportunistes.
L’opposant Moïse Katumbi n’a pas hésité à accuser Tshisekedi de trahir la mémoire des martyrs congolais, ceux-là mêmes qui se sont sacrifiés pour préserver les lois fondamentales du pays. « Aujourd’hui, il piétine leur sang pour assouvir sa soif de pouvoir », a-t-il déclaré.
Cette prise de position marque une nouvelle escalade dans les tensions politiques en République Démocratique du Congo, alors que les débats sur la Constitution et l’avenir du régime de Tshisekedi suscitent des réactions passionnées dans tout le pays.
Le Hautpanel