Le Président français Emmanuel Macron, le Chancelier allemand Olaf Scholz, et le Premier ministre du Royaume-Uni Keir Starmer ont appelé lundi 12 août 2024, l’Iran et ses alliés à s’abstenir de toute attaque contre Israël susceptible d’aggraver davantage les tensions régionales et de compromettre la possibilité de parvenir à un cessez-le-feu et à la libération des otages.
“Nous, dirigeants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, saluons le travail inlassable de nos partenaires du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis en faveur d’un accord de cessez-le-feu et de la libération des otages. Nous soutenons la déclaration commune de Son Altesse Cheikh Tamim ben Hamad al Thani, du Président Sissi et du Président Biden appelant à la reprise immédiate des négociations”, ont souligné Macron, Scholz et Starmer dans cette déclaration conjointe.
“Nous convenons qu’il ne peut y avoir aucun autre retard. Nous travaillons avec toutes les parties pour empêcher une escalade et nous ne ménagerons aucun effort pour réduire les tensions et trouver la voie de la stabilité. Les combats doivent cesser maintenant et tous les otages encore détenus par le Hamas doivent être libérés. La population de Gaza a besoin d’une livraison et d’une distribution d’aide urgente et sans entrave”, ont-ils ajouté.
Pour le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, les tensions accrues dans la région du Moyen Orient ne doivent pas se poursuivre, ils s’accordent en faveur de la désescalade et de la stabilité régionale.
“Nous sommes profondément préoccupés par les tensions accrues dans la région et unis dans notre engagement en faveur de la désescalade et de la stabilité régionale. Dans ce contexte, et en particulier, nous appelons l’Iran et ses alliés à s’abstenir de toute attaque susceptible d’aggraver davantage les tensions régionales et de compromettre la possibilité de parvenir à un cessez-le-feu et à la libération des otages. Ils porteront la responsabilité des actions qui compromettent cette opportunité de paix et de stabilité. Aucun pays ni aucune nation n’a à gagner d’une nouvelle escalade au Moyen-Orient“, ont martelé Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Keir Starmer.
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