La mobilisation de la population congolaise, ce lundi 19 février 2024 à Goma, province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), avait un seul objectif, dénoncer le silence et la passivité des Etats-Unis d’Amérique et de l’Union européenne face à l’avancée des terroristes du M23 soutenus par le Rwanda sur le sol congolais et l’hypocrisie de la communauté internationale qui soutient toujours le Rwanda, auteur numéro un des violences et de plus de 10 millions des morts en RDC depuis 30 ans.
Les mouvements citoyens et groupes de pression ont exigé, dans leur mémorandum lu devant la presse, la présence du vice-premier ministre, ministre de la défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba et du chef d’état-major général des FARDC dans la ville de Goma jusqu’à la fin de la guerre imposée à la RDC par le Rwanda via l’entreprise criminelle du M23.
« Toute en disant non au silence de la communauté internationale face à la crise sécuritaire en RDC et le soutien indéfectible de certains pays occidentaux dont les États-Unis, la France et l’Angleterre au Rwanda, dans le but de déstabiliser l’Est de la RDC pour piller nos richesses à travers le sang qui coule de nos compatriotes. Vu la souffrance que nous inflige cette guerre d’agression qui continue à créer une catastrophe humanitaire, nous demandons la présence du VPM de la défense au Nord-Kivu jusqu’à la fin de la guerre. Nous demandons aussi la présence du chef d’état-major aux côtés des FARDC pour régler la cacophonie de commandement sur les lignes de front », ont-ils déclaré.
Les mouvements citoyens congolais ont également exigé la fermeture des ambassades en RDC des pays qui soutiennent le Rwanda dans l’agression contre la RDC.
Le Hautpanel