Le Président Congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et le Président Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi ont eu un entretien d’environ une heure jeudi 11 mars 2021 dans la soirée.
La construction par l’Éthiopie du barrage de la Grande Renaissance sur le Nil était au centre de cet échange téléphonique entre les deux personnalités. Cette infrastructure hydroélectrique a donné naissance à une polémique entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte.
Le Président Al-Sissi a demandé l’appui du chef de l’État congolais, actuel Président en exercice de l’Union africaine pour faciliter une solution consensuelle et pacifique au conflit entre les 3 pays. L’Égypte se dit prête à dialoguer sans conditions préalables avec ses voisins pour aboutir à une solution acceptable pour tous.
Une diplomatie agissante du nouveau Chairman de l’Union africaine
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a répondu favorablement à la requête de son homologue égyptien. Il l’a assuré de son entière disponibilité pour rapprocher les positions des 3 protagonistes de cette crise diplomatique. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est dit prêt à mettre tout en œuvre pour parvenir à une solution juste et équitable pour toutes les parties, conformément aux valeurs de paix, de dialogue et de fraternité inscrites dans la charte de l’Union africaine.
Un processus qui fait du chemin
Le 2 février dernier au Caire, en Égypte, la problématique du barrage de la Grande Renaissance sur le Nil bleu en Éthiopie avait déjà fait l’objet d’un tête-à-tête entre Tshisekedi et Al-Sissi. Ce méga-barrage requiert plus que jamais l’arbitrage du Président Félix-Antoine Tshisekedi qui a toujours privilégié, à ce sujet, l’option du dialogue entre les trois États concernés.
Dans un passé récent, les dirigeants soudanais et éthiopiens avaient aussi sollicité la médiation du Chef de l’État congolais et Président en exercice de l’UA. Jadis, ce dernier s’était dit optimiste pour la suite de ce processus qui visiblement fait du chemin, tout en espérant qu’une solution idoine sera trouvée pour permettre la cohabitation pacifique dans l’utilisation conjointe des eaux du Nil.
Le Hautpanel