La déclaration du Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga , au sujet de l’insécurité dans les provinces du Grand Kivu, n’est pas passée inaperçue, ce lundi 29 mars 2021, lors de la plénière à la chambre basse du Parlement.
«Je veux parler de ça, je veux vous demander, vous, collègues de quitter les groupes armés, vous, les collègues députés, vous, les collègues du Grand Kivu, quittez les groupes armés», a-t-il martelé.
Plusieurs députés nationaux ont manifestéce lundi lors de la séance plénière à la salle des congrès du Palais du Peuple, pour dénoncer le climat d’insécurité qui règne dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
Le député national Ados Ndombasi, avait pour sa part, demandé au Président Mboso Nkodia de commencer la plénière par la question brûlante de l’insécurité et des massacres de nos compatriotes dans l’Est du pays avant d’autres matières prévues dans le calendrier. « Le sang est la seule chose au monde qui ne peut passer inaperçue», a dit l’élu de Funa.
Par ailleurs, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) avait alerté en mi-mars 2021, sur le danger de l’activisme des groupes rebelles à l’Est de la République démocratique du Congo.
Depuis janvier, des attaques imputées au groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) ont tué près de 200 personnes, et en ont blessé des dizaines d’autres. Il y a eu également environ 40.000 personnes déplacées dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, ainsi que dans des villages voisins de la province d’Ituri, a déclaré Babar Baloch, porte-parole du HCR lors d’un point de presse à Genève.
Signalons que des millions des Congolais ont péri dans les provinces de l’Est de la RDC depuis maintenant plus de vingt ans suite aux massacres et tueries perpétrés par des groupes armés.
Le Hautpanel