Le Président de la République, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, a échangé jeudi 24 septembre 2020, dans la soirée, avec l’équipe dirigeante de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans les secteurs privés (ARSP), à la Cité de l’Union africaine.
Le Chef de l’État a instruit et mandaté les animateurs de cet établissement public de faire « urgemment » appliquer la loi sur la sous-traitance en République démocratique du Congo, de sorte que, très rapidement, qu’on puisse voir les entrepreneurs congolais des petites et moyennes entreprises à capitaux congolais gagner les marchés de sous-traitance dans tous les secteurs de la vie économique.
Au sortir de l’audience, le Directeur général de l’ARSP, Kalej Kand accompagné de Alain Bussy et Mwananteba Baba, respectivement DGA et PCA de cette structure de l’État, a déclaré à la presse que le Chef de l’État, très soucieux de voir émerger une classe moyenne congolaise, les a faits venir pour faire le point sur les activités de cet établissement public dont le plan d’opérationnalisation lui a été présenté.
Kalej Kand a précisé qu’ils sont, en effet, appelés à exécuter les recommandations du Chef de l’État, en mettant en application la loi, par le fait que les entreprises principales ne sont pas autorisées à utiliser un sous-traitant qui ne remplit pas les conditions légales, à savoir une entreprise dans laquelle les Congolais ne détiennent pas au moins 51% de capital et qui n’est pas promue et dirigée entièrement par des Congolais et qui n’emploie pas non plus la main d’œuvre congolaise.
Cette loi, a dit le DG de l’ARSP, a été promulguée en février 2017 et c’est en 2018 que l’autorité de régulation a été créée et dont les animateurs ont pris fonction véritablement en 2019.
Ces derniers, a-t-il poursuivi, ont d’abord mené des campagnes pour sensibiliser à la connaissance de la loi et à la vulgariser afin qu’elle soit connue pour que son application soit aisée, ajoutant qu’ils ont également mené différentes consultations et pourparlers avec les parties prenantes à la loi pour parvenir à une même compréhension de cette législation pour le bien-être des opérateurs congolais dans les entreprises congolaises, auxquelles les hommes d’affaires congolais détiennent au moins plus de 50% de capital.
Le Hautpanel