Le Procureur Général près la Cour de Cassation Firmin Mvonde Mambu a demandé samedi 27 avril 2024, à Monsieur le Procureur Général près la Cour d’Appel de Matete à Limete d’ouvrir une information judiciaire à charge du prélat catholique, le Cardinal Fridolin Ambongo, pour comportement séditieux entraînant faits infractionnels.
Selon Firmin Mvonde, le Cardinal Ambongo s’illustre au moment où la République Démocratique du Congo fait face à la guerre dans sa partie orientale, par des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et autres sermons, de nature à décourager les militaires et infliger des souffrances au peuple déjà meurtri.
« Depuis belle lurette, il s’observe dans les comportements de Monseigneur Fridolin AMBONGO, Archevêque Catholique Métropolitain de l’Archidiocèse de Kinshasa, au moment où le pays fait face à la guerre dans sa partie orientale, une constance des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et autres sermons, de nature à décourager les militaires des forces armées de la République qui combattent au front, mais aussi incitatifs à la maltraitance par les rebelles et autres envahisseurs des populations locales déjà meurtries par autant d’années de déstabilisation.
Invité à mon office par ma lettre n° 1735/D.037/2079/PGCCAS/SEC/2024 du 22 avril 2024 qui fut réceptionnée à son centre de résidence par les services du secrétariat de l’Archidiocèse de Kinshasa pour un échange en date du 25 avril 2024 autour de certains dossiers en instruction à mon office, Monseigneur le Cardinal Fridolin AMBONGO a décliné l’invitation », a dit Firmin Mvonde.
Et d’ajouter : « Devant l’évidence de ces comportements qui s’analysent en faits infractionnels, envers et contre la Patrie, son peuple et ses dirigeants et qui mettent à mal les lois de la République, je vous ordonne d’ouvrir une information judiciaire à charge du prélat susvisé qui violente délibérément les consciences et semble trouver un plaisir, à travers ces faux bruits et autres incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et aux attentats contre les vies humaines.
Agir autrement s’analysera en déni de justice de votre part et votre inactivisme sera considéré comme un fait de complicité avec les faits répréhensibles évoqués ci-avant ».
Le Hautpanel