L’Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn, ont signé ce mardi 15 septembre 2020, sous l’égide des États –unis, un accord historique de normalisation des relations, au cours d’une cérémonie organisée à la Maison-Blanche.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu , le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Abdullatif bin Rashid al-Zayani et le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Cheikh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, ont tous signé des accords appelés «Accords d’Abraham» en présence du présence du président américain, Donald Trump pour normaliser des relations diplomatiques.
Pour Donald Trump , cet accord de normalisation ouvre la perspective de la paix au Moyen Orient.
«Nous sommes ici cet après-midi pour changer le cours de l’histoire. Après des décennies de division et de conflit, nous marquons l’aube d’un nouveau Moyen-Orient », a déclaré Trump. «Grâce au courage des dirigeants présents, nous faisons un grand pas en avant vers un avenir dans lequel des personnes de toutes confessions et origines vivent ensemble dans la paix et la prospérité.»
La Maison Blanche n’a pas encore publié le contenu des accords signés par les parties ce mardi après-midi. Les États-Unis ont signé des traités avec les Émirats arabes unis et Israël, ainsi que des traités séparés avec Bahreïn et Israël. Les quatre parties ont signé les accords d’Abraham.
Les accords appelés «Accords d’Abraham», ont été signé pour la première fois entre un pays arabe pour normaliser ses relations avec Israël, d’abord avec l’Égypte en 1979 et en suite la Jordanie en 1994.
Le président américain Donald Trump s’est engagé à ramener la paix au Moyen-Orient et a annoncé que «beaucoup» d’autres pays pourraient rejoindre dans les tout prochains jours les accords avec Israël.
En août dernier, Israël a accepté de suspendre l’annexion du territoire occupé en Cisjordanie, dans le cadre de la normalisation des relations avec les Émirats arabes unis. Cet accord de l’État hébreu avec les pays arabes du Moyen -Orient vise à limiter la puissance militaire et la menace iranienne dans la région.
Achat du chasseur F-35 par les Émirats arabes unis
Les Émirats arabes unis espèrent avec la signature de cet accord de normalisation avec Israel, les Etats-Unis vendront des armes avancées, comme le chasseur F-35, qui leur étaient auparavant refusés en raison des préoccupations concernant le maintien de l’avantage militaire d’Israël dans la région. En vertu de la loi, les États-Unis sont déterminés à maintenir «l’avantage militaire qualitatif d’Israël».
Le Premier Ministre Israélien, Benjamin Netanyahu a nié que l’accord comprenait tout accord parallèle sur les ventes d’armes et maintient son opposition sur l’achat du F-35 par les Émirats arabes unis.
Pour le président Trump, la vente du chasseur F-35 aux Émirats arabes unis, “ne constituerait aucun problème pour son administration”, a-t-il déclaré, mardi matin lors de l’interview sur Fox News q
Ces accords historiques de normalisation entre Israël et les pays arabes du Moyen-Orient ont été salué par les américains, républicains et démocrates.
Nancy Pelosi, Présidente de la Chambre des représentant, bien que n’étant pas présente lors de la cérémonie, a qualifié les accords d ‘«importants». Mais elle a également déclaré que des questions subsistaient quant à savoir si l’administration Trump avait promis le F-35 aux Émirats arabes unis, affirmant que le Congrès «sur une base bipartite, surveillera et surveillera pour s’assurer qu’Israël peut maintenir son avantage militaire qualitatif dans la région.
Elle a également précisé en substance qu’«Il est également extrêmement important que nous comprenions pleinement les détails des accords concernant le gel annoncé des efforts d’Israël pour annexer des parties de la Cisjordanie», a ajouté Pelosi dans un communiqué , soulignant une résolution adoptée par la Chambre qui approuvait une résolution d’un État à deux États, une solution pour décourager l’annexion unilatérale.
Il sied de préciser que le président américain Donald Trump a fait de sa politique étrangère, la pierre angulaire de sa campagne présidentielle pour sa réélection en Novembre prochain, avec accord de normalisation des relations arabo-israélienne .
Le Hautpanel