Le Conseil de sécurité des Nations Unies se réunit ce jeudi 27 mars 2025 pour aborder la situation en République Démocratique du Congo (RDC).
Cette réunion se divise en deux parties : un briefing public suivi de discussions à huis clos entre les membres du Conseil.
Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO en RDC, présente un rapport détaillé sur l’évolution de la situation sur le terrain.
Elle aborde les enjeux sécuritaires, les tensions régionales et l’avancement du retrait progressif de la mission, annoncé depuis plusieurs mois.
Un représentant de la société civile prend également la parole pour apporter une perspective indépendante sur les défis que rencontrent les populations congolaises.
Son intervention met en lumière les préoccupations humanitaires et les violations des droits humains dans certaines régions du pays.
Selon l’article 37 du règlement intérieur du Conseil de sécurité, plusieurs États directement concernés par la crise en RDC participent à cette réunion.
Le Rwanda, dont les relations avec Kinshasa restent tendues en raison des accusations de soutien au groupe M23-AFC, est représenté par Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères. Son intervention clarifie la position de Kigali face aux tensions actuelles.
Cette rencontre se déroule dans un contexte sécuritaire alarmant dans l’Est de la RDC, où les affrontements sont fréquents et la crise humanitaire persiste.
À l’issue de la réunion, le Conseil de sécurité publie un communiqué officiel résumant ses conclusions et recommandations.