Dans une déclaration conjointe, le Royaume d’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni affirment la position de leur pays vis-à-vis du peuple soudanais et soulignent l’importance de soutenir leurs aspirations à une nation démocratique et pacifique.
Les manifestations du 30 octobre ont démontré la profondeur de l’engagement du peuple soudanais à faire avancer la transition de son pays, et nous restons déterminés à les aider à réaliser ces aspirations.
Nous partageons la vive préoccupation de la communauté internationale face à la situation au Soudan. Nous appelons au rétablissement complet et immédiat de son gouvernement et de ses institutions de transition dirigés par des civils. Nous appelons toutes les parties à rechercher la coopération et l’unité pour atteindre cet objectif crucial. Dans cette optique, nous encourageons la libération de toutes les personnes détenues en relation avec les événements récents et la levée de l’état d’urgence. La violence n’a pas sa place dans le nouveau Soudan, sur ce point nous encourageons un dialogue efficace entre toutes les parties, et nous exhortons tous à faire en sorte que la paix et la sécurité du peuple soudanais soient une priorité absolue.
Le Royaume d’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni soulignent également l’importance de l’attachement au Document constitutionnel et à l’Accord de paix de Juba en tant que fondement d’un dialogue ultérieur sur la manière de restaurer et de maintenir une véritable société civile et le partenariat militaire pour le reste de la période de transition, en attendant les élections. Cela contribuera à garantir que le Soudan atteigne la stabilité politique et la reprise économique afin qu’il soit en mesure de poursuivre la période de transition avec le soutien des amis du Soudan et des partenaires internationaux, lit-on dans cette déclaration.
Pour rappel, le général Abdel Fattah al Burhan a mené un coup d’Etat militaire à Khartoum au Soudan, le 25 Octobre 2021, au cours duquel il a arrêté plusieurs membres du gouvernement civil qui dirigeaient la transition dans ce pays de l’Afrique l’est.
Le Hautpanel