L’Inde et la Chine se sont accusés mutuellement lundi, au sujet des coups de feu qui ont été signalés dans la région très contestée du Ladakh, quelques jours seulement après des pourparlers de Moscou entre les deux pays soldés par un échec.
L’Inde a accusé lundi les troupes chinoises d’avoir tiré des coups de feu en l’air pour intimider les troupes indiennes lors d’un affrontement. Par contre, la Chine, avait accusé les troupes indiennes de violer un accord bilatéral en tirant des coups de semonce en l’air.
Après des coups de feu, le responsable de l’armée chinoise a demandé aux forces indiennes de se retirer et d’enquêter sur la décision d’ouvrir le feu.
L’armée chinoise affirme que «les mesures nécessaires pour stabiliser et contrôler la situation ont été prises», a déclaré un communiqué.
Du côté Indien, le responsable des troupes a déclaré que ses forces faisaient preuve de retenue et n’avaient pas franchi la frontière.
Cette situation entre les deux armées en présence, a enregistré au cours d’affrontements dans la région du Ladakh le 15 juin dernier, le décès de 20 soldats indiens. La Chine a également reconnu avoir subi des pertes, mais n’a pas donné de chiffres.
Les relations entre les deux voisins se sont sensiblement détériorées depuis lors.
Vendredi dernier, les ministres de la Défense de la Chine et de l’Inde se sont entretenus à Moscou en marge d’une réunion internationale organisée en Russie, les deux pays ont ensuite publié des déclarations s’accusant mutuellement d’être à la base des tensions.
Cette semaine, un ministre indien a déclaré que l’Inde avait alerté la Chine sur les allégations que cinq hommes avaient été enlevés par l’APL près de la frontière contestée.
Le Hautpanel