Dans l’intérêt de promouvoir la réconciliation nationale avant les élections législatives de décembre prochain, le président vénézuélien Nicolas Maduro a gracié lundi 31 août 2020, plus de 100 opposants politiques proches du chef de l’opposition Juan Guaido.
Selon la,lecture faite lundi à la télévision d’État, par le ministre des Communications Jorge Rodriguez, les noms des anciens législateurs figuraient parmi les heureux graciés dont notamment, Gilber Caro et Renzo Prieto , il y a également Roberto Marrero, l’assistant de Guaido.
Le Ministre des Communications espère que toutes ces mesures prises par le gouvernement bolivarien contribueront à maintenir l’orientation démocratique de tous ces acteurs politiques.
Du côté du Parti socialiste au pouvoir, cette mesure est un effort à accroître la participation aux élections législatives de décembre, une partie de l’opposition ayant juré de boycotter au motif qu’il est truqué.
Cependant, l’opposant vénézuelien Juan Guaido a appelle le peuple à l’unité autour de ce qu’il nomme “Pacte unitaire”, en vue de chasser Nicolas Maduro du pouvoir.
“Nous avons consacré 10 jours au programme de consultation pour la construction du Pacte unitaire et nous continuerons cette semaine à continuer à intégrer davantage de facteurs. L’unité aujourd’hui n’est pas autour d’une seule personne, mais des puissances légitimes et des vénézuéliens. Parmi les propositions discutées se trouve une consultation pour exercer la majorité, accompagner la contestation qui existe aujourd’hui au Venezuela et que l’on peut exprimer la volonté que le dictateur nie“, a -t-il déclaré.
Avant d’ajouter que “Quel que soit le terrain sur lequel nous travaillons, nous devons être mobilisés.
Bien qu’il y ait plus d’accords que nous avons conclus, il y a des différences qui ont été rendues publiques
Nous n’avons pas à avoir peur des différences entre démocrates, mais nous devons garder à l’esprit que la désunion ne profite qu’au régime et que notre peuple espère voir des accords ensemble“, a écrit Juan Guaido lundi sur twitter.
Par ailleurs, le pouvoir vénézuelien est fortement critiqué par les organisation de défense des droits de l’Homme pour des emprisonnements arbitraires des opposants et des accusations souvent avec peu ou pas de preuves et en violation des procédures régulières et de l’immunité parlementaire des législateurs.
Le Hautpanel