Le gouvernement et les groupes rebelles de la région du Darfour se sont entendus lors d’une réunion dans la capitale du Soudan du Sud sur quatre mécanismes, dont “la comparution de ceux qui font face à des mandats d’arrêt devant la Cour pénale internationale”, a déclaré mardi le ministre de l’Information, Mohamed al Hassan al Taishi, membre du conseil souverain du Soudan, à l’agence de presse Reuters.
Selon la source, le président de longue date Omar el Bechir, renversé l’an dernier après des manifestations de masse, est recherché par la CPI, mais le ministre ne l’a pas nommé spécifiquement.
Depuis son éviction en avril, il est en prison à Khartoum, la capitale du Soudan, pour corruption et meurtre de manifestants.
La violence dans la région du Darfour occidental en janvier a tué au moins 65 personnes et blessé plus de 50, ainsi que des milliers de déplacés, a déclaré une mission internationale de maintien de la paix.
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