Le Président de la République, Félix Tshisekedi totalise ce 24 janvier 2020, son premier anniversaire au pouvoir depuis la passation pacifique et démocratique du pouvoir entre Joseph Kabila, ancien Président de la République et Félix Tshisekedi, président actuel de la République.
A l’occasion, le directeur de cabinet du Président de la République, Vital Kamerhe, a donné un entretien à la RFI, au sujet des réalisations du chef de l’État pour sa première année d’exercice au pouvoir .
Vital Kamerhe a affirmé que le chef de l’État a dépensé moins de 200 millions USD pour ses réalisations en une année.
«On a dépensé jusque-là moins de 200 millions de dollars pour autant de réalisations», a fait savoir le directeur de cabinet, expliquant que les marchés en cours d’exécution respectent la procédure, et qu’ils ne sont pas de marchés gré à gré. «Le marché des routes existait, ainsi que la construction des écoles, c’est le Premier ministre Matata qui a commencé, et il n’a pas terminé. Et nous avons dit que nous commençons là où il s’est arrêté pour continuer », a-t-il laissé entendre, faisant remarquer que le marché sur l’habitat a été conclu sous le président Kabila qui a suivi toute la procédure et est publié au journal officiel.
Pour Vital Kamerhe, chacune de 26 provinces est bénéficiaire d’une réalisation, faisant savoir que le programme d’urgence de 100 jours dispose d’un bugdet de 436 millions de dollars qui n’ont pas été débloqués en totalité. «Nous avons construit plus de 40 centres de santé, plus de 119 écoles, autant de routes asphaltées, autant de routes ouvertes dans chaque province», a-t-il précisé.
Bonne cohabitation entre le Chef de l’Etat et le Premier ministre
Vital Kamerhe, a aussi affirmé que le Chef de l’Etat et le Premier ministre cohabitent bien jusqu’à présent, poursuivant que depuis l’investiture du gouvernement Ilunkamba, « le Président conformément à la Constitution convoque le conseil des ministres et il le préside, mais ce sont des ministres qui présentent les dossiers discutés au préalable avec le Premier ministre ».
Le directeur de cabinet a souligné qu’il n’y a pas plus d’une dizaine des conseillers spéciaux et chargés de missions, niant par ailleurs, le surnombre des conseillers.
Respect des lois de la RDC
Le directeur de cabinet du Président de la République, Vital Kamerhe, a également souligné que le Président de la République respecte les lois de la RDC. « Le Président de la République n’a jamais donné injonction au gouverneur de la Banque centrale pour une sortie quelconque d’argent en sa faveur, sans passer par les ministres du Budget et des Finances », a-t-il indiqué, faisant savoir que le cabinet du Président de la République suit la procédure en la matière.
Il a révélé que la plus grande réforme qui tient à cœur le Président de la République, Félix Tshisekedi, c’est dans le secteur judiciaire, expliquant qu’on n’a pas un État de droit sans une justice distributive qui fonctionne en toute indépendance.
«Nous avions sanctionné le ministre des Affaires foncières sous Tshibala, nous avions suspendu et révoqué quelques mandataires publics, notamment celui de l’ONATRA», a rappelé le directeur de cabinet dans le cadre de la lutte contre l’impunité.
Quant à la gestion minière, il a laissé entendre que le Président Tshisekedi a décidé que les minerais puissent être transformés en RDC, avant d’affirmer que l’argent du sous-sol doit financer le sol, à savoir l’agriculture.
Au sujet de l’encadrement de la jeunesse, le directeur de cabinet a fait savoir que le Chef de l’État a créé le ministère de la formation professionnelle pour que les jeunes apprennent rapidement un métier afin d’être utiles dans la société et d’avoir une main œuvre qualifiée pour la République.
« Je peux être tout, sauf un voleur »
«Je peux être tout sauf un voleur, je gérais l’Assemblée nationale où il y avait de l’argent. Et les députés savent dans quel confort je les avais placés », a affirmé le directeur de cabinet, rappelant qu’il a connu quatre audits auxquels il est sorti sans tâche.
Il a expliqué que le dossier dans lequel il est soupçonné a été confié au procureur général près la Cour de cassation pour mettre fin à cette querelle de sourds, faisant savoir qu’il existe le comité de suivi des prix des produits pétroliers qui fonctionne au sein du ministère de l’Economie. Le directeur de cabinet a conclu que l’enquête de l’inspecteur général des finances a été menée à ce sujet.
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