En prélude au lancement, ce 10 novembre 2025, de la 30ème Conférence des parties sur le réchauffement climatique (COP30), le Sommet climatique de Belém a été ouvert le jeudi 06 novembre 2025, au Hangar Centre de Conventions de l’Amazonie, au Brésil.
La journée inaugurale a été marquée par une série de prises de parole d’une cinquantaine de Chefs d’État présents dans la ville de Belém, accueillis à tour de rôle par leur hôte, le Président Lula Da Silva.
Intervenant en premier lieu, le Secrétaire général de l’organisation des Nations-Unies (ONU) a reconnu l’échec collectif au regard des objectifs fixés par l’Accord de Paris, il y a dix ans.
« Nous avons échoué à limiter le réchauffement climatique à 1,5 ° de l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris», a déclaré António Guterres.
Connu pour ses positions tranchées sur le multilatéralisme dans la défense des forêts, le Président Lula Da Silva a fait l’annonce du lancement, par son pays, du déjeuner du Fonds pour les forêts tropicales éternelles (TFFF).
Pour sa part, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, dans son discours, rappelé à ses pairs que l’avenir de l’humanité dépend en grande partie des forêts, tout en regrettant de constater que ces forêts vitales sont aujourd’hui en péril.
« Dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris, l’heure est à l’action. Il nous faut agir vite et honorer les engagements souscrits », a-t-il dit.
