En novembre 2025, de fortes pluies torrentielles ont frappé Kinshasa, provoquant des inondations soudaines et des destructions importantes. La situation a touché presque toutes les communes de la ville.
Les quartiers les plus touchés comprennent Limete, Ngaliema, Kalamu, Bandalungwa, Masina, Bumbu et Mont-Ngafula.
L’inondation a été amplifiée par le débordement simultané des rivières N’djili, Nsanga et Makelele, la montée du fleuve Congo, des drains insuffisants et des sols saturés.
Ces événements s’inscrivent dans un contexte climatique particulier, après des épisodes de fortes pluies déjà survenus plus tôt dans l’année.
Les inondations ont entraîné la destruction de ponts et rendu certains marchés inaccessibles, perturbant la circulation et l’accès aux biens essentiels.
Des milliers de maisons ont été submergées, provoquant la perte d’objets et de stocks, affectant ainsi les moyens de subsistance, surtout dans le secteur informel.
La situation a créé des risques sanitaires élevés liés à l’eau contaminée, aux latrines submergées et à l’accumulation d’eau stagnante, augmentant la menace de maladies.
Les populations déplacées ont également été confrontées à de forts impacts psychosociaux, notamment les enfants, les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap.
Les besoins prioritaires incluent la fourniture d’abris temporaires sûrs, de kits essentiels pour les ménages affectés et le soutien à la reconstruction des maisons détruites.
Il est également nécessaire d’assurer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, ainsi que de prévenir et gérer les maladies liées aux inondations grâce à des équipes mobiles et à la distribution de produits de santé.
L’accès à l’eau potable et à l’assainissement, le renforcement de l’hygiène et la sensibilisation aux bonnes pratiques sont essentiels.
La protection des groupes vulnérables et l’assurance de leur sécurité et dignité restent des priorités, tout comme la communication avec la population pour l’informer sur les risques, les distributions et les services disponibles.
L’opération vise à sauver des vies, réduire les risques sanitaires post-inondation et rétablir des conditions de vie minimales pour les populations affectées pendant plusieurs mois.
Elle sera mise en œuvre par des volontaires et des superviseurs pour la distribution d’aides, la sensibilisation, l’évaluation des besoins et la surveillance communautaire.
Des équipes seront également déployées pour la santé, l’eau, l’assainissement, la protection et l’engagement communautaire.
La coordination avec le gouvernement, les partenaires et les autorités locales permettra d’éviter les duplications et d’ajuster les interventions selon les besoins.
L’opération se concentre sur les communes les plus touchées et sur les groupes les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap.
Des mesures de prévention et de sécurité sont mises en place pour protéger les volontaires et les populations, afin de garantir que l’aide parvienne efficacement à ceux qui en ont le plus besoin.
