Les partis signataires de la déclaration du 31 mars expriment aujourd’hui 24 janvier 2025, leurs préoccupations face à l’incertitude politique qui persiste dans le pays. Ils demandent aux autorités de transition de mettre en place un dialogue plus inclusif et de définir un calendrier clair pour organiser le retour à l’ordre constitutionnel.
Cette plateforme, qui regroupe certaines des principales formations politiques, considère qu’il est primordial que le gouvernement mène “de manière inclusive et diligente” toutes les actions nécessaires pour organiser les élections. Selon eux, cela permettra de mettre fin à la période de transition et de restaurer la stabilité politique.
Hamidou Doumbia, porte-parole du parti Yelema, souligne l’urgence de fixer un calendrier électoral précis avant la fin du premier trimestre 2025. “Depuis l’annonce du léger report, personne ne connaît le calendrier électoral. C’est une demande forte des partis signataires de la déclaration du 31 mars. Il est crucial que des actions concrètes soient prises pour garantir le retour à l’ordre constitutionnel”, déclare-t-il.
Les partis demandent également plus de liberté d’expression et la réintégration des exilés politiques, considérant cela comme une première étape essentielle vers une normalisation du pays.
Ainsi, les partis signataires de la déclaration du 31 mars continuent de plaider pour des mesures qui permettront au pays de sortir de la transition et de retrouver un chemin vers la démocratie stable.