Le Directeur Général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr. Tedros Adhnom Ghebreyesus, a déclaré ce lundi 19 octobre 2020, que 184 pays ont désormais rejoint l’initiative COVAX.
«Le 9 octobre, j’ai indiqué que 171 pays et économies faisaient partie de l’initiative COVAX dirigée par Gavi, le CEPI et l’OMS pour l’accès aux vaccins. J’ai le plaisir d’annoncer aujourd’hui que 184 pays ont désormais rejoint COVAX. Les pays qui ont récemment rejoints ce week-end sont l’Équateur et l’Uruguay», a déclaré Tedros.
COVAX représente le plus grand portefeuille de vaccins potentiels contre le COVID-19 et le moyen le plus efficace de partager équitablement des vaccins sûrs et efficaces à travers le monde.
Pour Dr. Tedros, “Le partage équitable des vaccins est le moyen le plus rapide de protéger les communautés à haut risque, de stabiliser les systèmes de santé et de favoriser une véritable reprise économique mondiale”.
Augmentation des cas COVID-19 en Hiver
Par ailleurs, l’OMS note qu’à l’approche de l’hiver, les prochains mois seront difficiles. Mais, l’OMS souligne qu’ «en travaillant ensemble aujourd’hui et en partageant des produits de santé qui sauvent des vies dans le monde entier, y compris des équipements de protection individuelle, des fournitures d’oxygène, de dexaméthasone et de vaccins lorsqu’ils se sont avérés sûrs et efficaces, nous pouvons sauver des vies et surmonter cette pandémie ».
Entretemps, Vendredi, le Directeur Général de l’OMS a précisé qu’ils ont discuté de la phase inquiétante dans laquelle la pandémie de COVID-19 est entrée. Alors que l’hémisphère nord entre en hiver, nous constatons une accélération des cas, en particulier en Europe et en Amérique du Nord.
Il est encourageant de voir de nombreux dirigeants communiquer avec leurs populations sur les mesures ciblées nécessaires pour ralentir la propagation du virus et protéger les agents de santé et les systèmes de santé, a-t-il dit.
Pour l’OMS, l’augmentation des cas est très dangereuse pour la prise en charge des malades au risque de manquer des infrastructures sanitaires.
“À mesure que les cas augmentent, le nombre de personnes ayant besoin de lits dans les hôpitaux et les soins intensifs augmente également. Les infirmières et les médecins ont une bien meilleure compréhension de la meilleure façon de traiter les personnes infectées par le virus qu’au tout début de la pandémie,” a poursuivi Tedros Adhanom, avant d’ajouter “Cependant, lorsque la capacité de l’hôpital est atteinte et dépassée, c’est une situation très difficile et dangereuse pour les patients comme pour les agents de santé“.
Il est donc important que tous les gouvernements se concentrent sur les principes fondamentaux qui aident à briser les chaînes de transmission et à sauver des vies et des moyens de subsistance.
“Cela signifie une recherche active des cas, des enquêtes en grappes, l’isolement de tous les cas, la mise en quarantaine des contacts, la garantie de bons soins cliniques, le soutien et la protection des agents de santé et la protection des personnes vulnérables”, a déclaré Tedros.
«Nous sommes là pour le long terme, mais il y a de l’espoir que si nous faisons ensemble des choix intelligents, nous pourrons réduire les cas, garantir que les services de santé essentiels continuent et que les enfants peuvent toujours aller à l’école. Nous avons tous un rôle à jouer. Distances physiques, port de masques, hygiène des mains, tousser en toute sécurité dans le bras, éviter les foules et rencontrer des gens à l’extérieur lorsque cela est possible et lorsque vous devez être à l’intérieur avec d’autres personnes ouvrez les fenêtres et assurez une bonne ventilation avec de l’air non recirculé», a déclaré le DG de l’OMS.
Le Hautpanel