Le général américain, Frank McKenzie, responsable du Commandement central américain (Centcom), a annoncé ce mercredi 9 septembre 2020, que les États-Unis retireront plus de 2000 soldats d’Irak ce mois-ci.
Cette réduction de plus de 2000 soldats fera passer l’effectif de 5 200 soldats à 3 000 soldats en poste en Irak.
Dans son discours, le général McKenzie a reconnu les grands progrès accomplis par les forces irakiennes, permettant aux troupes américaines de se retirer de l’Irak.
«Reconnaissant les grands progrès accomplis par les forces irakiennes et en consultation et en coordination avec le gouvernement irakien et nos partenaires de la coalition, les États-Unis ont décidé de réduire notre présence de troupes en Irak d’environ 5 200 à 3 000 soldats au cours du mois de septembre. », a déclaré McKenzie, selon des extraits publiés par Centcom.
L’annonce intervient quelques semaines avant l’élection présidentielle américaine, l’accent est mis sur la promesse du Président Trump , de mettre fin à des guerres dites sans fin.
Pour l’attachée de presse de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany, le président Trump tenait sa promesse de mettre fin aux «guerres sans fin», a-t-elle déclaré à Fox News.
«Quand il dit:” Je vais mettre fin à des guerres sans fin “, ce n’est pas un slogan comme il l’a été pour les démocrates et les anciens présidents. C’est une vérité réelle. C’est ce qu’il veut faire, quand vous regardez à travers le monde, il a vaincu le califat de l’EI », a déclaré McEnany mercredi matin.
«Il a rencontré le Premier ministre irakien et c’était un des résultats de cette réunion, le retrait des troupes américaines. Et nous pensons que les forces irakiennes sont formées et équipées pour assurer la sécurité de leur pays », a-t-elle poursuivi.
Pour rappel, Washington et Bagdad négocient le retrait des troupes américaines en Irak depuis des mois après que le peuple irakien, a sollicité le départ des américains de leur pays.
En janvier dernier, une frappe de drone américain a tué le général iranien Qassem Soleimani alors qu’il se trouvait à l’aéroport de Bagdad.
L’Iran a répondu à l’attaque du drone en lançant des missiles sur une base irakienne abritant les forces américaines, une attaque qui a laissé plus de 100 soldats américains atteints de lésions cérébrales.
En réponse à la frappe de Soleimani, les législateurs irakiens ont approuvé une résolution demandant aux troupes américaines d ‘être expulsées du pays.
De leur côté, les États-Unis ont également blâmé les milices soutenues par l’Iran pour une série d’attaques à la roquette en Irak, et l’armée américaine a répondu par des frappes contre des cibles de milices.
Durant des mois, les troupes américaines s’étaient retirées de plusieurs bases en Irak.
Pour les États-Unis, la victoire sur l’État islamique , grâce à sa collaboration avec les forces locales irakiennes, permet ainsi à l’Irak de contrôler tout le territoire que le groupe terroriste contrôlait autrefois dans le pays en 2017.
Le Hautpanel