Le Président du Sénat , Alexis Thambwe Mwamba, a accordé vendredi 11 septembre 2020, une audience à la délégation de la Nouvelle société civile du Congo (NSCC), conduite par son coordonnateur national, Jonas Tshiombela, au Peuple du Peuple.
Au menu de cette audience, remettre un vadémécum sur l’amélioration de la législature électorale en République démocratique du Congo au président du Sénat.
A l’issue de cet échange le coordonnateur national de NSCC, Jonas Tshiombela s’est exprimé en ce mot : « La Nouvelle société civile congolaise , a produit un vadémécum sur l’amélioration de la législation électorale dans le cadre de notre demarche de plaidoyer. Il était question que nous rencontrions les institutions de la république , les personnalités impliquées dans la possibilité de trouver les reformes que nous recherchons, c’est ce qui nous a poussé à rencontrer le président du Senat ce matin, nous lui avons soumis , ce vadémécum qui est un outil de travail qui peut servir aux parlementaires pour voir dans quelle mesure, ils peuvent améliorer la législation électorale , si cette question sera inscrite à l’agenda de la session qui va s’ouvrir incessamment», a-t-il déclaré.
Le Président de la Chambre Haute du Parlement, a salué cette initiative, notamment concernant le seuil électoral, et a déclaré que le débat peut se tenir une fois que le sujet est inscrit dans le calendrier de la session qui s’ouvre incessamment, bien qu’elle soit essentiellement budgétaire et a émis le vœu que tous les débats liés à la réforme du système électoral doit se tenir dans les institutions.
«La réaction a été positive, il a dit que si la question est inscrite à l’agenda de la session qui s’ouvre qui est essentiellement budgétaire, il trouve que c’est normal que le débat soit ouvert. On ne doit pas l’échapper, c’est un débat citoyen et il a émis le vœu que le débat ne devrait pas se faire à la rue , il devrait se faire là où la chose peut trouver la solution, c’est ce que nous avons salué déjà cette ouverture de ce débat. Et nous avons partagé deux ou trois questions sur le seuil, il a estimé que le seuil est important et il a estimé qu’il y a aussi des inconvénients mais il a dit que sur cette question de seuil , on peut ouvrir le débat parce qu’il y a des gens qui sont réellement élus mais qui sont exclus parce que leur parti n’a pas pu atteindre le seuil», a conclu Jonas Tshiombela.
Le Hautpanel