Le président du Kenya, William Ruto, veut rétablir la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
En tant que président en exercice de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), il s’implique activement pour mettre fin aux violences entre l’armée congolaise et la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda.
Jeudi 3 avril 2025, il parle avec António Guterres, le Secrétaire Général de l’ONU, pour lui expliquer les progrès réalisés après le sommet conjoint entre l’EAC et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Sur son compte X, William Ruto annonce qu’il partage avec l’ONU les résultats de ce sommet et les étapes prévues dans une feuille de route pour la paix.
Il demande aussi à l’ONU de soutenir les efforts régionaux pour appliquer cette feuille de route. Selon lui, la collaboration entre les Nations Unies et les organisations africaines est essentielle pour garantir la sécurité et résoudre durablement le conflit en RDC.
Lors du sommet du 24 mars 2025, les chefs d’État de l’EAC et de la SADC décident d’agrandir l’équipe de médiation du processus de paix. Désormais, cinq facilitateurs s’occupent des négociations : Uhuru Kenyatta (Kenya), Sahle-Work Zewde (Éthiopie), Catherine Samba-Panza (Centrafrique), Olusegun Obasanjo (Nigeria) et Kgalema Motlanthe (Afrique du Sud). Cette nouvelle équipe inclut des femmes, comme le souhaitait Kinshasa.
Ces facilitateurs doivent coordonner les efforts diplomatiques et sécuritaires pour obtenir un cessez-le-feu durable.
Le conflit en RDC reste une préoccupation majeure pour l’Afrique et la communauté internationale.