Des combats violents sont signalés au Soudan entre les forces armées soudanaises (SAS selon l’acronyme anglais) et les forces de soutien rapide (RSF), plongeant ce pays de l’Afrique centrale dans une situation politico-sécuritaire instable.
A la tête de ces deux forces belligérantes se trouvent deux anciens alliés généraux qui, aujourd’hui, cherchent à tout prix de contrôler seul le pays.
D’un côté les Forces de soutien rapide, une milice dirigée par le général Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé Hemetti , et de l’autre, l’armée soudanaise, dirigée par son commandant, le général Abdel Fattah al-Burhane.
Ce vendredi 17 novembre 2023, une escalade de violence a été signalée au Soudan, notamment au Darfour. Plusieurs pays occidents ont appelé les parties à cesser les combats immédiatement et sans précondition.
La France a condamné les deux parties de graves violations des droits de l’Homme et encourage la CPI à faire son travail.
« Elle condamne la perpétration par les deux parties de graves violations des droits de l’Homme. Face à ces atrocités, la France soutient pleinement les travaux de la Cour pénale internationale et de la Mission d’établissement des faits pour le Soudan, établie par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
La France réitère ses appels aux parties de cesser les combats immédiatement et sans précondition ainsi qu’à permettre un acheminement de l’aide humanitaire sûr et sans entrave. Elle appelle les belligérants à respecter leurs engagements pris à Djeddah afin de protéger les civils et de faciliter un accès humanitaire.
Il est urgent que les parties s’engagent dans un processus politique de résolution du conflit, dans lequel les civils soudanais et leurs aspirations démocratiques ne devront pas être laissés pour compte », a indiqué le Quai d’Orsay dans ce communiqué.
A noter que cette instabilité sécuritaire met la population soudanaise dans une situation très critique.
Le Hautpanel