Aujourd’hui, 16 janvier 2025, à Soueida seulement, des millions de documents de renseignements, dont certains remontent aux années 1960, demeurent intacts. Dans d’autres bâtiments, les archives sont incendiées par le régime, qui tente de détruire les preuves.
Les méthodes de l’ex-dictateur sont mises en lumière par une masse impressionnante de documents qui n’ont pas été détruits lors de la chute du régime. Mamdouh, un rebelle qui combat le 8 décembre 2024 dans la ville syrienne de Soueida, raconte : “Ici, le régime nous résiste beaucoup,” se souvient-il. “Ils se battent pendant au moins six heures.” Il désigne un bâtiment, celui qui abrite les renseignements militaires.
À l’intérieur, les sols sont jonchés de documents administratifs. Accompagné d’autres rebelles, venus pour examiner chaque découverte, Mamdouh s’empare d’un registre.
C’est le nom de tous ceux qui possèdent une carte donnée par le régime, leur permettant de passer tous les checkpoints militaires sans être interrogés.
Il n’y a que des noms de civils,” déclare-t-il. En réalité, comme l’indique le média Franceinfo, il s’agit des noms de dizaines d’informateurs. Communications officielles, écoutes téléphoniques, dossiers d’enquête… Il faut s’armer de patience pour venir à bout de tous ces documents.