Coup de tonnerre dans le secteur minier congolais. La société américaine KoBold Metals, financée par des investisseurs comme Jeff Bezos et Bill Gates, vient d’obtenir mercredi 27 août 2025, sept permis d’exploration pour le lithium en République démocratique du Congo.
Quatre permis concernent la zone de Manono, dans la province du Tanganyika, considérée comme l’un des plus grands gisements de lithium au monde. Trois autres sont situés à Malemba Nkulu, dans le Haut-Lomami.
Ces régions contiennent aussi du coltan et des terres rares, très recherchés dans le domaine des batteries et de la haute technologie.
Le lithium, souvent appelé « l’or blanc », est devenu indispensable à la production de voitures électriques et au stockage de l’énergie renouvelable.
Avec ces licences, KoBold Metals renforce sa présence en Afrique, après la Zambie et l’Australie.
Le gouvernement congolais présente cette arrivée comme une chance d’attirer des investissements et de valoriser les ressources nationales.
Mais une question persiste : les Congolais profiteront-ils réellement de cette richesse, ou s’agit-il d’une nouvelle mainmise étrangère sur les minerais stratégiques ?
Ces permis font suite à un accord signé en juillet 2025 à Kinshasa, en présence du président Félix Tshisekedi, qui souhaite faire de la RDC un acteur incontournable de la transition énergétique mondiale.
